Cette expérimentation, d’une durée de deux semaines, concerne cinq officines situées en Ile-de-France, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et dans les Hauts-de-France. Elle vise à déterminer s’il est pertinent d’étendre la campagne de vaccination en pharmacie.
La chaîne du froid pourra-t-elle être respectée en pharmacie ? Après l’annonce, faite lundi, par le ministère de la santé du lancement d’une expérimentation de la vaccination contre la variole du singe dans cinq officines du territoire, l’arrêté a été promulgué au Journal officiel, mardi 9 août.
Ces cinq pharmacies, situées en Ile-de-France, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et dans les Hauts-de-France, ont été sélectionnées par les autorités régionales de santé. La vaccination y commencera dès mercredi pour une expérimentation qui durera deux semaines.
Le ministère estime que cette expérimentation permettra de tester les « modèles d’organisation entre les officines et les hôpitaux qui reçoivent les doses », afin de décider s’il est pertinent ou non d’étendre la campagne de vaccination à d’autres pharmacies.
A la date du 4 août, 153 centres de vaccination avaient été ouverts sur l’ensemble du territoire français et 20 322 personnes avaient été vaccinées.
Les vaccins, bien que monodoses, sont conditionnés dans des boîtes de vingt doses. « Il s’agira donc d’évaluer s’il n’y a pas de pertes de doses », précise le ministère. Il rappelle que, contrairement à la campagne de vaccination contre le Covid-19, les pharmacies ne pourront viser qu’un public limité.
Le public cible comprend notamment les hommes ayant des relations sexuelles avec des personnes du même sexe rapportant avoir des partenaires sexuels multiples, les personnes trans rapportant elles aussi avoir des partenaires sexuels multiples ainsi que les travailleurs du sexe et les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle.